Ce que traverse Mayotte est une véritable tragédie. Après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel déjà fragilisée, l’heure est à la solidarité nationale et à l’humanité la plus totale.
Les conséquences de cette catastrophe naturelle ont révélé le manque de moyens et d’anticipation de l’État vis-à-vis du 101ème département français se trouvant à 8 000km de l’hexagone.
Le projet de loi que nous avons examiné en janvier se concentre sur l’urgence de reconstruction de Mayotte, mais se soucie peu de l’ensemble des urgences auxquelles l’État se doit de répondre. Pénuries d’eau, difficultés d’accès aux soins et à l’alimentation, habitats précaires. Des sujets à traiter urgemment pour permettre à nos concitoyens de vivre plutôt que survivre. Nous devons en finir avec le sentiment d’abandon que ressentent les Mahorais et les Mahoraises. L’État est le principal fautif, ayant constamment sous-investit dans le territoire. Son action doit se concentrer sur un investissement massif dans tous les services publics, les écoles et l’hôpital notamment.
Une fois les urgences vitales traitées, l’urgence est de permettre aux mahorais et mahoraises, à travers cette reconstruction, une égalité de traitement avec nos concitoyens d’hexagone. Avec notre groupe parlementaire, cela fait des années que nous alertons sur la situation de Mayotte, et plus largement des territoires ultramarins.
Retrouvez en ligne le contre-plan d’urgence pour Mayotte par la France Insoumise ⬇️
