Lundi 28 octobre, la commission des finances a débattu des crédits pour l’agriculture dans le budget 2025. Le groupe parlementaire de la France Insoumise, avec le Nouveau Front Populaire, a obtenu plusieurs victoires significatives pour répondre aux attentes du monde agricole.
Alors que la colère monte à nouveau chez les agriculteurs et les agricultrices, le projet de loi de finances présenté par le gouvernement prévoyait une forte baisse des crédits, avec notamment des coupes massives consacrées à la planification écologique, amputé de 600 millions d’euros.
Face à la mise en concurrence déloyale des agriculteurs avec le reste du monde, comme le ferait l’accord UE-Mercosur, nous avons rétabli le plan protéines, essentiel pour assurer notre souveraineté alimentaire. Nous avons également rétabli le budget dédié à la forêt en Outre-Mer, sauvegardé une partie du budget alloué au plan haie et également renforcé le budget 2024 des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC).
Nous avons alloué des fonds exceptionnels, absents du texte initial, pour faire face aux crises sanitaires qui touchent les éleveurs : 150 millions d’euros à la lutte contre les maladies animales et 75 millions d’euros pour indemniser les éleveurs impactés.
Afin de relever le défi du renouvellement des générations en agriculture, j’ai défendu une augmentation de 60 millions d’euros pour l’aide complémentaire jeunes agriculteurs (ACJA). Les macronistes avec l’extrême-droite ont voté contre nos amendements pour l’aide à l’installation en élevage durable, pour l’indemnisation totale des éleveurs frappés par la FCE et MHE, pour la viande 100% française dans nos cantines. Ni LR, ni RN, ni macronistes n’ont voté le budget modifié. Seule la mobilisation du Nouveau Front Populaire a permis la validation des 830 millions d’euros supplémentaires pour soutenir l’agriculture française.
J’espère que les débats se poursuivront dans l’hémicycle où je continuerais de défendre ces mesures.