« Rentrée sous tension », « 2 500 enseignants manquants », « des milliers d’enfants en situation de handicap sans scolarisation adaptée », « 2 159 enfants dorment dans la rue »… C’est dans ce contexte alarmant que le gouvernement souhaite une « bonne rentrée » aux 12 millions d’élèves, tout en brandissant un nouveau plan d’austérité de 44 milliards d’euros.
Suppression de 470 postes et fermeture de 2 000 classes dans le premier degré (dont 87 en Ille-et-Vilaine), conditions de travail dégradées, gel des salaires, classes surchargées, recours accru aux enseignants contractuels… Le constat est déjà accablant pour l’école publique. Pourtant, le gouvernement prévoit encore la suppression de 3 000 emplois publics dès 2026, la diminution de la dotation horaire globale (DHG) et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois à partir de 2027.
Ces années de politiques d’austérité, qui creusent les inégalités et fragilisent l’Éducation nationale, mettent en péril l’école publique, laïque et gratuite, au risque de la livrer aux intérêts du marché.
La France Insoumise défend une vision différente : l’école est un pilier de la République et un investissement prioritaire pour former des citoyens.nes libres. Nous proposons : remettre l’éducation au cœur des priorités de l’État, réduire les effectifs par classe, revaloriser les grilles de salaires, garantir la gratuité réelle de l’éducation, créer un corps de fonctionnaires pour les AESH, adopter un plan pluriannuel de recrutement…
Face à cette politique austéritaire et méprisante envers les familles et la jeunesse, je ne voterai pas la confiance au gouvernement Bayrou le 8 septembre.
Malgré les défis, je vous souhaite une rentrée placée sous le signe de l’espoir.