Dans son discours de politique générale, le Premier ministre aura cabotiné pendant une heure et demi,
déclamant les mêmes formules et les mêmes orientations politiques que son prédécesseur. À l’instar de
Michel Barnier qui faisait au moins semblant de vouloir un peu d’équité, François Bayrou affirme sans gêne faire des économies conséquentes sur les services publics et appelle à faciliter la tâche des plus riches et des grandes entreprises, continuant ainsi de les exonérer d’impôts au détriment du reste des Français pris à la gorge.
Sans surprise, François Bayrou déclare qu’il n’y aura ni abrogation, ni suspension de la réforme des
retraites. Seulement une « mission flash », soit un énième rapport. « Si on ne s’accorde pas, ce sera la
réforme actuelle qui continuera de s’appliquer ! ». De l’esbroufe donc ! Il n’y a jamais eu aucune volonté de revenir sur cette réforme et nous le savons depuis le début.
Au lieu de défendre les services publics et les besoins essentiels des citoyens (eau, électricité, nourriture), que ce soit en hexagone ou dans les territoires ultramarins, le Premier ministre séduit la droite et le Rassemblement National en reprenant la rhétorique de l’extrême droite en parlant de “submersion” migratoire.
Santé mentale, Grand âge, éducation, écologie, industrialisation, agriculture… Tant de promesses déjà faîtes dans les gouvernements précédents, restées caduques. Tant de sujets cités, sans propositions concrètes.
Emmanuel Macron est responsable du blocage institutionnel du pays. Lorsque son gouvernement sera à nouveau censuré, il devra partir. Ainsi, nous pourrons entrevoir des jours meilleurs.