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Tôt ce matin, nous découvrons que les trois permis exclusifs de recherches minières (PERM) Taranis, Belenos et Epona, demandés par la société Breizh Ressources, ont été accordés et sont parus au Journal Officiel.

Malgré la contestation locale, l’État a signé en catimini le 3 décembre ces permis, sans avertir les maires des communes concernées, ni les associations du territoire. Des Préfectures convoquent désormais les collectivités pour « présenter les étapes du programme d’exploration et le calendrier de suivi mis en place ». C’est un mépris pur et simple de la population et des élus locaux qui ont refusé majoritairement ces projets miniers, qui les inquiètent légitimement.

Que ce soit en Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Atlantique et Maine-et-Loire, ces mines impacteront lourdement nos territoires, avec des conséquences concrètes sur l’environnement mais aussi sur la santé de ceux qui y vivent. Écarter les acteurs locaux et les habitant·es de ces décisions fondamentales qui les concernent en premier lieu participe à un déni démocratique méprisant et inacceptable.

Tout n’est pas perdu.

Face à un État qui impose, il y a d’abord la voie juridique.

Il y a également des solutions politiques : obtenir un moratoire sur les projets miniers privés.

Tout mon soutien à la population.