Ce lundi 8 septembre 2025, François Bayrou et son gouvernement minoritaire sont tombés, après neuf mois d’une politique toujours plus dévastatrice pour les Français et les Françaises.
Riches désignés comme solution de facilité, opposition des jeunes et des anciens, inepties sur la dette et le déficit… Pendant quarante minutes, l’ancien Premier ministre s’est embourbé dans un sermon insupportable, assumant pleinement son projet budgétaire de guerre sociale, pourtant rejeté par une large majorité de la population.
Le responsable de cette crise ne siège pas seulement à Matignon : il est, depuis huit ans, à l’Élysée. En nommant deux Premiers ministres sans légitimité, Emmanuel Macron a bafoué le résultat des urnes de juillet 2024, bâillonnant ainsi la voix de millions de Français et les plongeant dangereusement dans la précarité.
Peu importent les visages. Tant que la politique reste la même, rien ne changera.
Et ne nous y trompons pas : le Rassemblement National, qui a soutenu le gouvernement Bayrou à huit reprises, ne changera rien non plus. Il appliquerait la même politique austéritaire, raciste et dangereuse, favorisant les riches au détriment des classes populaires et précaires.
Notre pays a besoin d’un changement de cap radical, fondé sur la justice sociale, l’écologie et l’égalité.
Aujourd’hui, les Français célèbrent le départ de Bayrou devant les mairies de France.
Mercredi 10 septembre, les citoyennes et les citoyens appellent à bloquer le pays pour faire entendre leur voix.
Face au renversement de deux gouvernements et à la mobilisation populaire, Emmanuel Macron devra tirer la seule conclusion raisonnable : démissionner. Sinon, il devra être destitué.
C’est une semaine historique pour notre pays.
Une semaine historique pour tourner la page de la macronie.