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Mardi, l’Assemblée Nationale examinait le texte visant à renforcer la compétitivité du secteur agroalimentaire. Grâce à l’adoption de plusieurs amendements de la France Insoumise notamment, nous sommes parvenus à rétablir un rapport de force avec les multinationales, jusque-là déséquilibré.

Pour empêcher les grands groupes de l’agroalimentaire et de la grande distribution de faire la pluie et le beau temps sur les prix agricoles et alimentaires, nous avons proposé d’encadrer leurs marges.

Terminé les “Bruno demande” ! Désormais, les multinationales qui refusent de transmettre leurs marges risquent une amende pouvant aller jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires.

Nous avons également adopté l’amendement Chassaigne GDR d’encadrement des marges de la grande distribution pour limiter les abus et mieux répartir la valeur dans la filière, grâce à la mise en place d’un coefficient multiplicateur.

Cependant, il aura manqué une voix pour que l’Assemblée plafonne les marges de la grande distribution. Arnaque sociale permanente, le Rassemblement National s’est abstenu, faisant ainsi obstacle à la protection du pouvoir d’achat des françaises et des français.

Malgré ces avancées, la rémunération des agriculteurs n’est toujours pas garantie. En ce sens, nous continuerons de défendre la fixation de prix rémunérateurs garantis pour les agriculteurs et les agricultrices. 

Le texte a été adopté en première lecture à l’Assemblée, contre l’avis du “socle commun” bloc présidentiel qui s’est abstenu sur sa propre proposition de loi. 

Reste maintenant à savoir si les sénateurs vont défendre les producteurs et les consommateurs, ou continuer à faire fleurir, sans contrepartie, les profits des multinationales des grands groupes de l’agroalimentaire.  l’industrie et de la distribution.